Jasper L. Espérance
Etat civil
Carte d'identité
Nom : Espérance
Prénoms : Jasper Léo Ange
Naissance : 19/ 09/1923 (23 ans), 4h32, Hopital privé de parly 2 à Versailles
Lieu de vie : Anciennement Rue Jean Louis Forain, 78150 Le Chesnay-Rocquencourt (Versailles) // Maintenant Allianville
Profession / Etudes : Gérant de la salle de lecture de Allianville // A suivi un début d'apprentissage en médecin auprès d'un médecin de guerre pendant la guerre
Livret de famille
Père : Lénard Espérance, 7 Mai 1905, militaire // (36 ans pendant en tant que militaire) Décédé
Mère : Anne-Marie Espérance, née David, 9 Décembre 1905, ouvrière textile // (35 ans lors de l'arrivée des Allemands à Versaille) Décédée
Fun Facts
- Après la guerre, il est déjà rentré dans le porte manteau chez son père adoptif et s'est excusé pendant un quart d'heure devant ce dernier, hilare, avant de comprendre que ce n'était pas une personne...
Nom : Espérance
Prénoms : Jasper Léo Ange
Naissance : 19/ 09/1923 (23 ans), 4h32, Hopital privé de parly 2 à Versailles
Lieu de vie : Anciennement Rue Jean Louis Forain, 78150 Le Chesnay-Rocquencourt (Versailles) // Maintenant Allianville
Profession / Etudes : Gérant de la salle de lecture de Allianville // A suivi un début d'apprentissage en médecin auprès d'un médecin de guerre pendant la guerre
Père : Lénard Espérance, 7 Mai 1905, militaire // (36 ans pendant en tant que militaire) Décédé
Mère : Anne-Marie Espérance, née David, 9 Décembre 1905, ouvrière textile // (35 ans lors de l'arrivée des Allemands à Versaille) Décédée
- Après la guerre, il est déjà rentré dans le porte manteau chez son père adoptif et s'est excusé pendant un quart d'heure devant ce dernier, hilare, avant de comprendre que ce n'était pas une personne...
Physique
Caractéristiques physiques
Taille : 1m91
Corpulence : 74kg | Très fin
Couleur de peau : Blanche
Couleur des cheveux : Noir
Couleur des yeux : Gris
Vision : Il est totalement aveugle
Main directrice : Gauche
Etat de santé : Bonne santé
Il a de grandes cernes sous les yeux à cause de nombreuses insomnie dû à ce qu'il a vécut durant la guerre.
Signes distinctifs : Il a des tatouages sur les avant-bras et les mains pour cacher de nombreuses cicatrices à ses endroit là, dû à la guerre. Il se dit qu'ainsi les gens râleront sur la jeunesse décante pour ses tatouages mais ne le prendront pas en pitié puisqu'ils ne verront pas les cicatrices en dessous.
Si on fait très attention, on peut voir de petites cicatrices très discrètes au niveaux de ses yeux mais actuellement, elles sont surtout masqué par ses grandes cernes.
Aspect extérieur
Style de vêtements : Aucun, il met ce qui lui passe sous la main... puisqu'il ne voit rien. Il met les bons vêtements au bon endroit, c'est déjà pas mal. Parfois il se trompe avec les vêtements de son père adoptif et donc, c'est un peu large...
Souvent un pantalon sombre et un haut à manche longue quelque soit la température extérieur (haut qu'il pique souvent dans l'armoire de son père adoptif car il aime bien quand c'est grand). Chez lui, il marche tout le temps pieds nus.
Accessoires : Une ceinture pour tenir le pantalon, ça compte ?
Il a une canne de campagne que lui a donné son père de cœur et qu'il prends pour aller dehors (il en prends très soin).
Il a une paire de boucle d'oreilles mais porte les deux à l'oreille gauche. Ce sont celles de sa mère (deux petits anneaux en or donc discret) qu'il avait pris avec lui quand ils se sont quittés.
Coiffure : En vrac... le coiffage avec les doigts.
Tatouage : Ils ne représente rien de particuliers puisqu'ils sont là que pour masquer les cicatrices mais si vous observez bien, vous découvrirez une date masqué à l'intérieur : 10 Octobre 1940.
Taille : 1m91
Corpulence : 74kg | Très fin
Couleur de peau : Blanche
Couleur des cheveux : Noir
Couleur des yeux : Gris
Vision : Il est totalement aveugle
Main directrice : Gauche
Etat de santé : Bonne santé
Il a de grandes cernes sous les yeux à cause de nombreuses insomnie dû à ce qu'il a vécut durant la guerre.
Signes distinctifs : Il a des tatouages sur les avant-bras et les mains pour cacher de nombreuses cicatrices à ses endroit là, dû à la guerre. Il se dit qu'ainsi les gens râleront sur la jeunesse décante pour ses tatouages mais ne le prendront pas en pitié puisqu'ils ne verront pas les cicatrices en dessous.
Si on fait très attention, on peut voir de petites cicatrices très discrètes au niveaux de ses yeux mais actuellement, elles sont surtout masqué par ses grandes cernes.
Style de vêtements : Aucun, il met ce qui lui passe sous la main... puisqu'il ne voit rien. Il met les bons vêtements au bon endroit, c'est déjà pas mal. Parfois il se trompe avec les vêtements de son père adoptif et donc, c'est un peu large...
Souvent un pantalon sombre et un haut à manche longue quelque soit la température extérieur (haut qu'il pique souvent dans l'armoire de son père adoptif car il aime bien quand c'est grand). Chez lui, il marche tout le temps pieds nus.
Accessoires : Une ceinture pour tenir le pantalon, ça compte ?
Il a une canne de campagne que lui a donné son père de cœur et qu'il prends pour aller dehors (il en prends très soin).
Il a une paire de boucle d'oreilles mais porte les deux à l'oreille gauche. Ce sont celles de sa mère (deux petits anneaux en or donc discret) qu'il avait pris avec lui quand ils se sont quittés.
Coiffure : En vrac... le coiffage avec les doigts.
Tatouage : Ils ne représente rien de particuliers puisqu'ils sont là que pour masquer les cicatrices mais si vous observez bien, vous découvrirez une date masqué à l'intérieur : 10 Octobre 1940.
Caractère
Tout d’abord, sachez que son caractère actuel est beaucoup lié au stress post-traumatique d’après guerre qu’il se coltine même si ça ne le définie pas ! Alors venez voir ~
– Insomniaque : Il a beaucoup de mal à trouver le sommeil et quand il le trouve, celui-ci ne le repose pas vraiment. Il cauchemarde beaucoup et se réveil souvent en sursaut à cause d’un bruit qu’il aurait entendu. D’ailleurs la nuit, il a aussi beaucoup de mal à s’endormir à cause de tous les bruits qu’il entends dans sa maison comme s’ils raisonnaient à ses oreilles.
C’était un peu atténué quand Joseph était avec lui mais depuis qu’il est mort, il ne dort vraiment que le minimum.
– Irritable : Il se met très facilement en colère même si chez lui, on dira simplement qu’il s’est levé du mauvais pieds car il fait très souvent une tête de cochon. Il a la réputation d’être un « ours bourru » qui s’emporte et râle facilement et surtout qui ne reconnaît pas ses tords ou quand il le fait, de ne surtout pas le signaler… ce qui reviens quasiment au même.
Enfin on dira « ourson » parce qu’il est encore jeune le petit.
– Difficultés à se concentrer : Nuancé, quand il est concentré, l’apocalypse peut arriver qu’il ne l’entendra pas venir. Toutefois, quand il n’est pas encore dans cet état de concentration, le simple tic tac d’une horloge ou la respiration d’une personne peut le perturber et… l’irrité en prime.
– Détresse : Il y a certaine chose qui le mette dans une situation d’angoisse et d’impuissance de manière assez remarquable… (ce qui finit toujours par l’énerver et c’est d’ailleurs souvent comme ça qu’il arrive à en sortir) comme : quand il se focalise sur le tic-tac d’une horloge, le bruit de pétard ou de feux d’artifices, les bruits très rapide et réguliers, tous les sons qui résonnent, les bruits de pas sourds et réguliers… ce genre de choses.
– Dévoué : Quand il donne de sa personne à quelqu’un, il se donne à fond et il fera tout pour elle. Dans ce genre d’idée, il est extrêmement fidèle et sera extrêmement indulgent envers elle.
– A l’écoute et attentionné, Gentil et bienveillant : Quant on l’approche, il sera à l’écoute et patient, attentif et tentera de trouver une solution au problème posé. Il prendra le temps et c’est une chose normal pour lui, tout à fait naturelle. Maintenant, il ne reste qu’à l’approcher quand il est dans une bonne période sur la journée… ou sur le mois…
– Poli : Dans la mesure du possible, il fait attention à ses paroles… mais quand il commence à être agacé ( chose qui est très facile pour lui puisque s’il est pas irrité, il est souvent agacé… ) il vous le fera « poliment » comprendre mais tant pis si cela heurte vos sentiments.
Les siens et ceux de ceux qu’il aiment passent en premier.
– Appliqué et discipliné, pragmatique : Il aime apprendre et dans ce sens là, prends un soin tout particulier à ce qu’il fait ou voit. Il s’adapte à la situation, même celles forcés comme quand il a perdu la vue. Il fait les choses avec rigueur et sérieux et se tiens au planning qu’il a mentalement prévu et n’acceptera que très difficilement qu’on vienne perturber celui-ci.
– Calme : Il est généralement calme et silencieux, il n’a jamais été du genre à s’agiter pour rien de toute façon car pour lui c’est une perte de temps et d’énergie inutile. Il préfère observer attentivement la situation avant d’agir.
– Insomniaque : Il a beaucoup de mal à trouver le sommeil et quand il le trouve, celui-ci ne le repose pas vraiment. Il cauchemarde beaucoup et se réveil souvent en sursaut à cause d’un bruit qu’il aurait entendu. D’ailleurs la nuit, il a aussi beaucoup de mal à s’endormir à cause de tous les bruits qu’il entends dans sa maison comme s’ils raisonnaient à ses oreilles.
C’était un peu atténué quand Joseph était avec lui mais depuis qu’il est mort, il ne dort vraiment que le minimum.
– Irritable : Il se met très facilement en colère même si chez lui, on dira simplement qu’il s’est levé du mauvais pieds car il fait très souvent une tête de cochon. Il a la réputation d’être un « ours bourru » qui s’emporte et râle facilement et surtout qui ne reconnaît pas ses tords ou quand il le fait, de ne surtout pas le signaler… ce qui reviens quasiment au même.
Enfin on dira « ourson » parce qu’il est encore jeune le petit.
– Difficultés à se concentrer : Nuancé, quand il est concentré, l’apocalypse peut arriver qu’il ne l’entendra pas venir. Toutefois, quand il n’est pas encore dans cet état de concentration, le simple tic tac d’une horloge ou la respiration d’une personne peut le perturber et… l’irrité en prime.
– Détresse : Il y a certaine chose qui le mette dans une situation d’angoisse et d’impuissance de manière assez remarquable… (ce qui finit toujours par l’énerver et c’est d’ailleurs souvent comme ça qu’il arrive à en sortir) comme : quand il se focalise sur le tic-tac d’une horloge, le bruit de pétard ou de feux d’artifices, les bruits très rapide et réguliers, tous les sons qui résonnent, les bruits de pas sourds et réguliers… ce genre de choses.
– Dévoué : Quand il donne de sa personne à quelqu’un, il se donne à fond et il fera tout pour elle. Dans ce genre d’idée, il est extrêmement fidèle et sera extrêmement indulgent envers elle.
– A l’écoute et attentionné, Gentil et bienveillant : Quant on l’approche, il sera à l’écoute et patient, attentif et tentera de trouver une solution au problème posé. Il prendra le temps et c’est une chose normal pour lui, tout à fait naturelle. Maintenant, il ne reste qu’à l’approcher quand il est dans une bonne période sur la journée… ou sur le mois…
– Poli : Dans la mesure du possible, il fait attention à ses paroles… mais quand il commence à être agacé ( chose qui est très facile pour lui puisque s’il est pas irrité, il est souvent agacé… ) il vous le fera « poliment » comprendre mais tant pis si cela heurte vos sentiments.
Les siens et ceux de ceux qu’il aiment passent en premier.
– Appliqué et discipliné, pragmatique : Il aime apprendre et dans ce sens là, prends un soin tout particulier à ce qu’il fait ou voit. Il s’adapte à la situation, même celles forcés comme quand il a perdu la vue. Il fait les choses avec rigueur et sérieux et se tiens au planning qu’il a mentalement prévu et n’acceptera que très difficilement qu’on vienne perturber celui-ci.
– Calme : Il est généralement calme et silencieux, il n’a jamais été du genre à s’agiter pour rien de toute façon car pour lui c’est une perte de temps et d’énergie inutile. Il préfère observer attentivement la situation avant d’agir.
Histoire
L'histoire du personnage
Jasper est né le dix-neuf septembre mille-neuf cent vingt-trois et son prénom particulier vient du fait que son père avait offert à sa mère un bijoux avec une pierre de Jaspe pour la demander en mariage. Ce n’était pas la pierre la plus cher mais la couleur rouge de cette pierre avait toute une histoire. Le rouge, c’était la couleur que ses deux parents portaient lors de leur première rencontre, un mois de septembre aussi.
Le petit bout fut un enfant choyé, fils d’un père militaire qui avait perdu toute sa famille durant la première guerre mondiale. D’ailleurs, sa mère avait elle aussi connue le même destin familiale et c’est pour cette raison qu’ils n’avait pas perdue de temps pour se marier en dix-neuf cent vingt.
Son père travaille dure dans l’armée et sa mère reste à la maison pour l’élever et le choyer. Douce maman qu’il aime passionnément. Son père aussi mais il est plus impressionnant, plus distant aussi pourtant, il ne se sens pas plus protégé que dans les bras de son papa qui lui dit souvent avant de repartir « travailler », qu’il est l’homme de la maison en son absence, de veiller sur maman.
Les années passent et Jasper travaille dur à l’école pour rendre ses parents fiers et dès qu’il peut, il donne un coup de main à la vieille dame qui habite tout près de chez lui. Cette dame a d’ailleurs pleins d’ouvrages, beaucoup sur la médecine qui appartenait à feu son mari et en échange de son aide, elle laisse le jeune homme les lire. Il adore la médecine et espère bien qu’un jour, il pourra lui aussi soigner et aider les gens comme le mari de la vieille dame.
Il n’est plus un enfant maintenant, il a douze ans alors, sa mère n’aimant pas rester inactive décide de se trouver un travail comme ouvrière en textile. Elle n’en a pas vraiment besoin avec le salaire du chef de la famille mais elle dit que ça « maintient en forme ».
Jasper est fier de ses parents et il veut que ses parents soient fiers aussi alors, il travaille toujours aussi dur. Malgré le fait que le père n’est pas souvent là, les moment qu’ils passent ensemble tout les trois n’est que rire est bonheur pourtant… au fil des années, le jeune homme voit bien la tension marqué le regard de son père…
Juillet 1939… Jasper s’inquiète après le départ de son père. Quelques mots laissés en le prenant dans ses bras avant de repartir : « Prends soin de ta maman, fait très attention à toi, reste caché le plus possible, sois très prudent. N’oublie jamais que je t’aime. Adieu mon fils. ».
Il cherche a savoir mais sa mère lui réponds simplement dans un sourire doux sans aucun mot alors, il comprends que c’est grave même s’il ne sait pas ce qui va arriver. Il fera ce que lui a dit son père, il protégera sa mère, sa maison, du mieux qu’il peut. Rien n'est dit bien entendu mais les parents on vécut la première, se doutent de la seconde qui va arriver mais pourtant, rien n'est sûr à ce moment.
C’est la dernière fois qu’il voit son père.
Août 1939, il voit le jardin du palais de Versailles ravagé par des mesures de « défense passive ». Il ne sait pas ce que ça veut dire mais il entends parlé du déploiement de nombreux militaires et de l’agitation. La vieille dame en bas de sa rue lui dit que cela va recommencer comme en 1914 alors, il fini par comprendre que la guerre approche. Il demande comment l’éviter et la vieille dame rit en lui disant « en se cachant ». Il ne veut pas se cacher alors que son père sera en train de se battre.
Le jour où la guerre est déclaré, il va bientôt avoir seize ans. Sa mère à fait leur valise et lui dit de se rendre dans le sud de la France mais qu’elle ne peut pas venir avec lui. Elle veut aller à Paris, elle veut « aider » là-bas. Jasper tente de négocier, lui aussi veut aller à Paris avec elle, il a une promesse à tenir mais elle ne veut rien entendre et le met dans le train en direction de Toulouse.
C’est la dernière fois qu’il la verra.
Il ne reste pas longtemps à Toulouse… il veut se battre lui aussi comme son père, comme sa mère. Il attends d’avoir ses seize ans pour se rendre dans la caserne militaire et se porter volontaire. Il tombe sur un recruteur peu regardant et assez âgé pour avoir grandit avec des histoires de la première guerre mondiale plein la tête alors, il ne demande même pas l’âge du jeune homme, estimant qu’il a l'âge requis.
Après tout seize ou dix-sept, quelle différence n’est-ce pas ?
Les choses s’enchaînent assez rapidement mais la providence semble être avec lui car, en mai 1940, un médecin le prend sous son aile et le garde avec lui. Il lui apprend beaucoup de choses et Jasper est passionné par tout ce savoir. Il apprend à faire aussi, beaucoup plus que ce qu’il aurait fallu dans un cursus « normal » mais la guerre se précise ce qui rends tout plus différent.
On est en 1942 quand il est promu caporal avec le soutien du médecin, monsieur Joseph. Il lui a appris tout ce qu’il fallait pour cela et Jasper travaille toujours très dur avec les chances qu’on lui donne. Il espère qu’un jour, il aura des nouvelles de ses parents où au moins de sa mère mais la vie à la capitale est très dure lui dit-on.
Peu avant la fin de la guerre, en 1945, leur campement est attaqué. Il a vu beaucoup de chose en six ans mais cette attaque est probablement la plus éprouvante. Durant l’affrontement, il perd la vue à cause de projection et son mentor lui dira plus tard qu’il a simplement une chance énorme d’être encore en vie. Il est remercié de force à cause de blessures graves et Joseph l’envoie chez lui, lui promettant de le rejoindre bientôt.
Effectivement, le médecin le rejoindra le 15 mai 1945 soit un mois et demi après qu’il soit arrivé à Allianville. Fin septembre, il reçoit une lettre de l’armée lui signalant qu’il est promu caporal-chef au mérite par rapport à ses exploits sur le champs de bataille. Bien entendu, c’est le médecin Joseph qui lui lit la lettre.
Il supporte mal le fait d’être aveugle, de ne plus être aussi actif et à des cauchemars à répétitions à cause de la guerre. Joseph se montre patient et commence à lui apprendre le braille, il trouve même des nouvelles du père de Jasper : « mort au combat », mais il n’épargne pas la nouvelle. Le « petit » à bien le droit de savoir, c’est sa famille après tout.
Un an après la fin de la guerre, le 2 Septembre 1946 à 5 heures du matin, le médecin de Allianville s’éteint dans son sommeil. Les obsèques sont rapide, le médecin était apprécié et à eut une belle mort mais le cœur de Jasper est meurtri, Joseph lui a laissé tout ce qu’il possédait, n’ayant eu jamais d’enfant ni de femme. La porte de cette chambre sera condamnée depuis…
Deux mois après la mort de son mentor… Jasper tente de se faire à sa vie en solitaire. Les habitants du village l’aident beaucoup même s’ils font semblant de ne pas s’en soucier mais c’est ce qui l’aide le plus alors, il fait semblant de ne pas voir ses aides non plus, il ne veut pas être pris en pitié. Alors, il n’a trouvé qu’une seule façon pour les remercier de leurs attentions envers lui, malgré la fatigue et le manque de sommeil : il va travailler dur pour réussir à faire quelque chose de sa vie, pour réussir à se débrouiller seul. Pour les rendre tous fiers.
Jasper est né le dix-neuf septembre mille-neuf cent vingt-trois et son prénom particulier vient du fait que son père avait offert à sa mère un bijoux avec une pierre de Jaspe pour la demander en mariage. Ce n’était pas la pierre la plus cher mais la couleur rouge de cette pierre avait toute une histoire. Le rouge, c’était la couleur que ses deux parents portaient lors de leur première rencontre, un mois de septembre aussi.
Le petit bout fut un enfant choyé, fils d’un père militaire qui avait perdu toute sa famille durant la première guerre mondiale. D’ailleurs, sa mère avait elle aussi connue le même destin familiale et c’est pour cette raison qu’ils n’avait pas perdue de temps pour se marier en dix-neuf cent vingt.
Son père travaille dure dans l’armée et sa mère reste à la maison pour l’élever et le choyer. Douce maman qu’il aime passionnément. Son père aussi mais il est plus impressionnant, plus distant aussi pourtant, il ne se sens pas plus protégé que dans les bras de son papa qui lui dit souvent avant de repartir « travailler », qu’il est l’homme de la maison en son absence, de veiller sur maman.
Les années passent et Jasper travaille dur à l’école pour rendre ses parents fiers et dès qu’il peut, il donne un coup de main à la vieille dame qui habite tout près de chez lui. Cette dame a d’ailleurs pleins d’ouvrages, beaucoup sur la médecine qui appartenait à feu son mari et en échange de son aide, elle laisse le jeune homme les lire. Il adore la médecine et espère bien qu’un jour, il pourra lui aussi soigner et aider les gens comme le mari de la vieille dame.
Il n’est plus un enfant maintenant, il a douze ans alors, sa mère n’aimant pas rester inactive décide de se trouver un travail comme ouvrière en textile. Elle n’en a pas vraiment besoin avec le salaire du chef de la famille mais elle dit que ça « maintient en forme ».
Jasper est fier de ses parents et il veut que ses parents soient fiers aussi alors, il travaille toujours aussi dur. Malgré le fait que le père n’est pas souvent là, les moment qu’ils passent ensemble tout les trois n’est que rire est bonheur pourtant… au fil des années, le jeune homme voit bien la tension marqué le regard de son père…
Juillet 1939… Jasper s’inquiète après le départ de son père. Quelques mots laissés en le prenant dans ses bras avant de repartir : « Prends soin de ta maman, fait très attention à toi, reste caché le plus possible, sois très prudent. N’oublie jamais que je t’aime. Adieu mon fils. ».
Il cherche a savoir mais sa mère lui réponds simplement dans un sourire doux sans aucun mot alors, il comprends que c’est grave même s’il ne sait pas ce qui va arriver. Il fera ce que lui a dit son père, il protégera sa mère, sa maison, du mieux qu’il peut. Rien n'est dit bien entendu mais les parents on vécut la première, se doutent de la seconde qui va arriver mais pourtant, rien n'est sûr à ce moment.
C’est la dernière fois qu’il voit son père.
Août 1939, il voit le jardin du palais de Versailles ravagé par des mesures de « défense passive ». Il ne sait pas ce que ça veut dire mais il entends parlé du déploiement de nombreux militaires et de l’agitation. La vieille dame en bas de sa rue lui dit que cela va recommencer comme en 1914 alors, il fini par comprendre que la guerre approche. Il demande comment l’éviter et la vieille dame rit en lui disant « en se cachant ». Il ne veut pas se cacher alors que son père sera en train de se battre.
Le jour où la guerre est déclaré, il va bientôt avoir seize ans. Sa mère à fait leur valise et lui dit de se rendre dans le sud de la France mais qu’elle ne peut pas venir avec lui. Elle veut aller à Paris, elle veut « aider » là-bas. Jasper tente de négocier, lui aussi veut aller à Paris avec elle, il a une promesse à tenir mais elle ne veut rien entendre et le met dans le train en direction de Toulouse.
C’est la dernière fois qu’il la verra.
Il ne reste pas longtemps à Toulouse… il veut se battre lui aussi comme son père, comme sa mère. Il attends d’avoir ses seize ans pour se rendre dans la caserne militaire et se porter volontaire. Il tombe sur un recruteur peu regardant et assez âgé pour avoir grandit avec des histoires de la première guerre mondiale plein la tête alors, il ne demande même pas l’âge du jeune homme, estimant qu’il a l'âge requis.
Après tout seize ou dix-sept, quelle différence n’est-ce pas ?
Les choses s’enchaînent assez rapidement mais la providence semble être avec lui car, en mai 1940, un médecin le prend sous son aile et le garde avec lui. Il lui apprend beaucoup de choses et Jasper est passionné par tout ce savoir. Il apprend à faire aussi, beaucoup plus que ce qu’il aurait fallu dans un cursus « normal » mais la guerre se précise ce qui rends tout plus différent.
On est en 1942 quand il est promu caporal avec le soutien du médecin, monsieur Joseph. Il lui a appris tout ce qu’il fallait pour cela et Jasper travaille toujours très dur avec les chances qu’on lui donne. Il espère qu’un jour, il aura des nouvelles de ses parents où au moins de sa mère mais la vie à la capitale est très dure lui dit-on.
Peu avant la fin de la guerre, en 1945, leur campement est attaqué. Il a vu beaucoup de chose en six ans mais cette attaque est probablement la plus éprouvante. Durant l’affrontement, il perd la vue à cause de projection et son mentor lui dira plus tard qu’il a simplement une chance énorme d’être encore en vie. Il est remercié de force à cause de blessures graves et Joseph l’envoie chez lui, lui promettant de le rejoindre bientôt.
Effectivement, le médecin le rejoindra le 15 mai 1945 soit un mois et demi après qu’il soit arrivé à Allianville. Fin septembre, il reçoit une lettre de l’armée lui signalant qu’il est promu caporal-chef au mérite par rapport à ses exploits sur le champs de bataille. Bien entendu, c’est le médecin Joseph qui lui lit la lettre.
Il supporte mal le fait d’être aveugle, de ne plus être aussi actif et à des cauchemars à répétitions à cause de la guerre. Joseph se montre patient et commence à lui apprendre le braille, il trouve même des nouvelles du père de Jasper : « mort au combat », mais il n’épargne pas la nouvelle. Le « petit » à bien le droit de savoir, c’est sa famille après tout.
Un an après la fin de la guerre, le 2 Septembre 1946 à 5 heures du matin, le médecin de Allianville s’éteint dans son sommeil. Les obsèques sont rapide, le médecin était apprécié et à eut une belle mort mais le cœur de Jasper est meurtri, Joseph lui a laissé tout ce qu’il possédait, n’ayant eu jamais d’enfant ni de femme. La porte de cette chambre sera condamnée depuis…
Deux mois après la mort de son mentor… Jasper tente de se faire à sa vie en solitaire. Les habitants du village l’aident beaucoup même s’ils font semblant de ne pas s’en soucier mais c’est ce qui l’aide le plus alors, il fait semblant de ne pas voir ses aides non plus, il ne veut pas être pris en pitié. Alors, il n’a trouvé qu’une seule façon pour les remercier de leurs attentions envers lui, malgré la fatigue et le manque de sommeil : il va travailler dur pour réussir à faire quelque chose de sa vie, pour réussir à se débrouiller seul. Pour les rendre tous fiers.
Pseudo : Suzu'
Âge : C'est fini l'inquisition...
Comment nous as-tu trouvé ? : J'ai été séquestré dans la cave de la Maire et résultat, j'ai développé le syndrome de Stockholm est me voici ._.
Autre : Ourson en peluche ._.
(c) Forum Double destinée