Avec la Révolution et la période du Directoire, c’est toute la mode qui se libère et conditionne le vêtement jusqu'au XIXe siècle.
La tenue, certes plus sobre, sait conserver une certaine excentricité lorsque le dandysme anglais gagne le cœur des Français, et avec lui tout le XIXe siècle français. On invente le chapeau haut-de-forme, le smoking chatouillant la moustache qui va avec. Les manteaux sont longs et larges et couvrent aussi bien les hommes que les femmes.
Du côté des femmes, les robes et les jupes sont coupées de façon plus plates et perdent aussi en ampleur. Seule exception : la robe crinoline (version améliorée de la robe à panier). Le costume féminin évolue surtout à la toute fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle : la guerre, les sports, les déplacements plus fréquents en bicyclette notamment et l'industrie automobile inspirent de nouvelles parures, mobilisant ainsi davantage l'industrie textile.
La démocratisation, sinon la libération des activités culturelles libèrent les corps. La femme peut désormais se débarrasser d'une tenue strictement verticale. Elle profite de la jupe-pantalon, petite transition éphémère qui fait que très rapidement le pantalon s'impose dans la mode féminine, juste avant la Seconde Guerre mondiale. Le mouvement "je m'en foutiste" et insouciant des Zazous, dans les années 1940' contribue à sa large diffusion.
Puis ça sera le temps du New Look, après-guerre, comme pour qualifier la silhouette inspirée par le célèbre couturier Christian Dior qui révolutionne les codes de la féminité et de la mode en général.
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