Dominique Moreau
Etat civil
Carte d'identité
Nom : Moreau
Prénoms : Dominique
Naissance : 26 janvier 1930 (16 ans), à Chaumont-en-Bassigny (ancien nom de Chaumont)
Lieu de vie : Aillianville
Profession / Etudes : A arrêté l'école à l'âge de 12 ans, quand les Allemands ont envahi la Haute-Marne en 1940.
Livret de famille
Père : Jean-Claude Moreau, 6 septembre 1895 (Décédé à l'âge de 46 ans), militaire dans l'armée de terre
Mère : Françoise Moreau, 17 juin 1906 (Décédée à l'âge de 36 ans), ouvrière industrielle
Fun Facts
Adore les chats
Aime la musique au point qu'il s'arrête souvent pour écouter quand il en entend
Déteste être touché par ceux dont il n'est pas proche
N'a jamais appris à parler allemand pendant l'occupation
Voit son sauveur comme un Dieu
Nom : Moreau
Prénoms : Dominique
Naissance : 26 janvier 1930 (16 ans), à Chaumont-en-Bassigny (ancien nom de Chaumont)
Lieu de vie : Aillianville
Profession / Etudes : A arrêté l'école à l'âge de 12 ans, quand les Allemands ont envahi la Haute-Marne en 1940.
Père : Jean-Claude Moreau, 6 septembre 1895 (Décédé à l'âge de 46 ans), militaire dans l'armée de terre
Mère : Françoise Moreau, 17 juin 1906 (Décédée à l'âge de 36 ans), ouvrière industrielle
Adore les chats
Aime la musique au point qu'il s'arrête souvent pour écouter quand il en entend
Déteste être touché par ceux dont il n'est pas proche
N'a jamais appris à parler allemand pendant l'occupation
Voit son sauveur comme un Dieu
Physique
Caractéristiques physiques
Taille : 1m67
Corpulence : 51 kg | jeune homme aussi fin qu'une allumette et assez chétif à cause de la malnutrition
Couleur de peau : claire, pâle, comme s'il ne sortait jamais pour prendre un bain de soleil même après avoir passé beaucoup de temps à l'extérieur
Couleur des cheveux : Roux
Couleur des yeux : verts avec des éclats dorés qui ne peuvent se voir que si on s’approche de très près de lui
Vision : une bonne vision de l'œil gauche. Son œil droit a néanmoins presque été crevé à cause d’un éclat de pierre ou de métal projeté par une explosion lors de la guerre ce qui fait qu'il ne voit presque rien de cet œil
Main directrice : Gaucher
Etat de santé :
- Malnutrition à cause de son errance entre Chaumont et Aillianville pendant la guerre
- Système immunitaire affaibli
Signes distinctifs : des bleus, des cicatrices et des blessures dû aux coups des inconnus dont il a croisé la route durant son errance ainsi qu'à cause de son errance elle-même
Aspect extérieur
Style de vêtements : Porte très souvent des vêtements très simples (pantalon en toile et chemise en général) de couleurs sobres. Avant cela, il portait surtout ce qu’il trouvait, même de simples morceaux de tissu en été, parmi le linge étendu qu’il trouvait sur son chemin.
Coiffure : cheveux lâchés qui peuvent régulièrement lui tomber sur les yeux et coupés maladroitement puisqu'il le fait lui-même
Taille : 1m67
Corpulence : 51 kg | jeune homme aussi fin qu'une allumette et assez chétif à cause de la malnutrition
Couleur de peau : claire, pâle, comme s'il ne sortait jamais pour prendre un bain de soleil même après avoir passé beaucoup de temps à l'extérieur
Couleur des cheveux : Roux
Couleur des yeux : verts avec des éclats dorés qui ne peuvent se voir que si on s’approche de très près de lui
Vision : une bonne vision de l'œil gauche. Son œil droit a néanmoins presque été crevé à cause d’un éclat de pierre ou de métal projeté par une explosion lors de la guerre ce qui fait qu'il ne voit presque rien de cet œil
Main directrice : Gaucher
Etat de santé :
Signes distinctifs : des bleus, des cicatrices et des blessures dû aux coups des inconnus dont il a croisé la route durant son errance ainsi qu'à cause de son errance elle-même
Style de vêtements : Porte très souvent des vêtements très simples (pantalon en toile et chemise en général) de couleurs sobres. Avant cela, il portait surtout ce qu’il trouvait, même de simples morceaux de tissu en été, parmi le linge étendu qu’il trouvait sur son chemin.
Coiffure : cheveux lâchés qui peuvent régulièrement lui tomber sur les yeux et coupés maladroitement puisqu'il le fait lui-même
Caractère
Dominique est un jeune homme plutôt craintif. La guerre lui a fait découvrir la cruauté des hommes à laquelle il a échappé de justesse, le conduisant à devenir un peu sauvage. Il a gardé des souvenirs et des habitudes du temps où il vivait avec sa famille. Malheureusement, cela n’est pas assez pour lui permettre de vivre seul en société. Ces mêmes raisons font de lui une personne naïve et méfiante : naïve car il peut croire tout ce que lui dit une personne à qui il accorde sa confiance sans mettre sa parole en doute, mais méfiante car il a des difficultés à accepter que les autres puissent lui vouloir du bien. Il voit dans les faits et gestes des inconnus une manière de mieux l’attirer pour lui faire du mal par la suite comme cela est déjà arrivé avant son arrivée à Aillianville.
Dominique est également avide de connaissances. Il peut donc se mettre à fixer et observer avec attention une activité qui l’intéresse comme pour essayer de comprendre seul l’art et la manière de pratiquer cette activité. Dans ces moments-là, il accepte le contact et les conseils pour apprendre avec assiduité. Loin d’être bête, il est capable d’apprendre rapidement et de comprendre ce qu’on lui dit sans qu’on ait à lui répéter à de nombreuses reprises les explications données. Sauf, bien entendu, quand il s’agit d’activités qui sont plus difficiles pour lui à appréhender ou qui ne l’intéressent pas.
Avec les personnes qui lui tiennent à cœur, et plus particulièrement celle qui le tirera de son errance, il est très dévoué et tendre. Comme aux petits soins même si cela doit être fait derrière le dos de ces personnes. D’un autre côté, il voudra tellement rester avec ces personnes qu’il tentera tout ce qu’elles feront même si cela peut nuire à sa santé. Le soutien de ces personnes sera inestimable pour aider Dominique à avancer dans la vie car il a tendance à avoir un comportement défaitiste, plus encore quand il fait face à n’importe quel problème. Et le pire dans tout cela c’est qu’il est plutôt borné, alors pour l’amener à penser autrement il faut être patient et tenace. Bonne chance !
Dominique est également avide de connaissances. Il peut donc se mettre à fixer et observer avec attention une activité qui l’intéresse comme pour essayer de comprendre seul l’art et la manière de pratiquer cette activité. Dans ces moments-là, il accepte le contact et les conseils pour apprendre avec assiduité. Loin d’être bête, il est capable d’apprendre rapidement et de comprendre ce qu’on lui dit sans qu’on ait à lui répéter à de nombreuses reprises les explications données. Sauf, bien entendu, quand il s’agit d’activités qui sont plus difficiles pour lui à appréhender ou qui ne l’intéressent pas.
Avec les personnes qui lui tiennent à cœur, et plus particulièrement celle qui le tirera de son errance, il est très dévoué et tendre. Comme aux petits soins même si cela doit être fait derrière le dos de ces personnes. D’un autre côté, il voudra tellement rester avec ces personnes qu’il tentera tout ce qu’elles feront même si cela peut nuire à sa santé. Le soutien de ces personnes sera inestimable pour aider Dominique à avancer dans la vie car il a tendance à avoir un comportement défaitiste, plus encore quand il fait face à n’importe quel problème. Et le pire dans tout cela c’est qu’il est plutôt borné, alors pour l’amener à penser autrement il faut être patient et tenace. Bonne chance !
Histoire
L'histoire du personnage
J’avais une enfant heureuse par le passé. Même si je suis né en hiver, nous avions une belle maison pour me permettre de vivre quelques années de bonheur avec mes deux parents. Je n’avais ni frère, ni sœur, mais je pouvais m’amuser avec mes amis très régulièrement quand je n’aidais pas maman au jardin ou avec le linge. Je n’aimais pas vraiment les tâches ménagères, mais je ne le faisais quand même parce que, comme ça, je la voyais rire et je pouvais me faire de très beaux souvenirs avec elle. Je l’aimais vraiment énormément. J’avais un peu plus de mal avec papa qui se fâchait très vite. Je n’aimais pas trop quand il rentrait et se mettait en colère contre nous alors que nous n’avions rien fait de mal. Mais il n’était pas méchant non plus.
Même si papa avait des moments que je n’aimais pas, j’étais vraiment très triste de le voir partir. Maman m’a expliqué qu’il devait le faire pour nous protéger des méchants qui voulaient venir en France. Je n’ai pas bien compris… Mais j’ai vu la ville changer. Les personnes que je croisais étaient moins joyeuses, je ne pouvais plus voir mes amis aussi souvent qu’avant et maman était beaucoup plus inquiète qu’avant. Quand je ne rentrais pas à l'heure, elle s’énervait avant de me serrer fort contre elle et vérifiait que je n’avais rien. C’était encore pire quand on a vu les méchants venir dans la ville. Je n’aimais pas tout ça…
Mais j’aurais préféré que ça reste comme ça…
Un jour, je suis allé dans les bois qui étaient tout près de ma maison. Je voulais cueillir des fleurs pour maman qui avait toujours très peur. Je voulais revoir son sourire. J’étais content en pensant que je lui ferais plaisir. Mais quand je suis revenu à la maison, j’ai lâché toutes mes fleurs. J’ai regardé ma maison sans bouger. Ce que j’ai vu m’a empêché de bouger pendant longtemps. Du feu comme dans la cheminée. Mais au lieu de du bois dans l’âtre, c’était ma maison qu’il mangeait. Personne n’essayait de l’éteindre. Tout le monde regardait. Ma maison… avec toutes mes affaires… Je me suis avancé pour essayer de trouver maman. J’ai fait le tour sans m’approcher du feu. Il était trop chaud. Mais je n’ai pas trouvé maman. Quand j’ai demandé aux mamans de mes amis, elles ne m’ont pas répondu. Sauf une. Mais je ne l’ai pas crue. Elle m’a dit que maman avait fait quelque chose de mal et que les méchants l’ont punie pour ça. Ce n’est pas vrai ! Maman n’a rien fait de mal ! Mais elle n’a pas voulu m’écouter et personne n’a voulu me garder. J’étais tout seul…
Je ne sais pas depuis combien de temps je marche. Je ne vais pas sur les routes. Je reste dans les forêts quand je le peux. Je passe dans les villes et villages quand je n’ai pas le choix. J’étais tellement occupé à chercher à manger, à fuir les méchants et les animaux qui m’attaquaient, et même à ne pas avoir froid, que je crois avoir oublié plein de choses. Mais j’ai aussi maintenant très, très peur des gens. Il y en a qui m’ont chassé avec des cailloux. D’autres ont fait de gros bruits avec des bâtons comme les méchants qui sont venus quand j’étais avec maman. J’ai mal partout à cause de tout ça et parce que je suis beaucoup tombé. J’ai très mal au ventre parce que j’ai faim, mais parfois j’arrive à l’oublier un peu. Là où j’ai le plus mal, c'est à la tête. A mon œil. Je me suis beaucoup cogné après que j’ai eu mal la première fois…
Je ne sais pas quoi faire…
Je suis fatigué…
Je crois que je vais rester un peu ici…
Chronologie
26 janvier 1930 : Naissance de Dominique
1ier septembre 1939 : Début de la Seconde Guerre mondiale
7 juillet 1941 : Décès de Jean-Claude Moreau en tant que soldat pendant la guerre
14 avril 1942 : Meurtre de Françoise Moreau par des Allemands la suspectant de cacher des alliers ou des juifs
23 février 1944 : Blessure à l’oeil qui réduit sa vision à droite
29 octobre 1946 : Arrivée à Aillianville
J’avais une enfant heureuse par le passé. Même si je suis né en hiver, nous avions une belle maison pour me permettre de vivre quelques années de bonheur avec mes deux parents. Je n’avais ni frère, ni sœur, mais je pouvais m’amuser avec mes amis très régulièrement quand je n’aidais pas maman au jardin ou avec le linge. Je n’aimais pas vraiment les tâches ménagères, mais je ne le faisais quand même parce que, comme ça, je la voyais rire et je pouvais me faire de très beaux souvenirs avec elle. Je l’aimais vraiment énormément. J’avais un peu plus de mal avec papa qui se fâchait très vite. Je n’aimais pas trop quand il rentrait et se mettait en colère contre nous alors que nous n’avions rien fait de mal. Mais il n’était pas méchant non plus.
Même si papa avait des moments que je n’aimais pas, j’étais vraiment très triste de le voir partir. Maman m’a expliqué qu’il devait le faire pour nous protéger des méchants qui voulaient venir en France. Je n’ai pas bien compris… Mais j’ai vu la ville changer. Les personnes que je croisais étaient moins joyeuses, je ne pouvais plus voir mes amis aussi souvent qu’avant et maman était beaucoup plus inquiète qu’avant. Quand je ne rentrais pas à l'heure, elle s’énervait avant de me serrer fort contre elle et vérifiait que je n’avais rien. C’était encore pire quand on a vu les méchants venir dans la ville. Je n’aimais pas tout ça…
Mais j’aurais préféré que ça reste comme ça…
Un jour, je suis allé dans les bois qui étaient tout près de ma maison. Je voulais cueillir des fleurs pour maman qui avait toujours très peur. Je voulais revoir son sourire. J’étais content en pensant que je lui ferais plaisir. Mais quand je suis revenu à la maison, j’ai lâché toutes mes fleurs. J’ai regardé ma maison sans bouger. Ce que j’ai vu m’a empêché de bouger pendant longtemps. Du feu comme dans la cheminée. Mais au lieu de du bois dans l’âtre, c’était ma maison qu’il mangeait. Personne n’essayait de l’éteindre. Tout le monde regardait. Ma maison… avec toutes mes affaires… Je me suis avancé pour essayer de trouver maman. J’ai fait le tour sans m’approcher du feu. Il était trop chaud. Mais je n’ai pas trouvé maman. Quand j’ai demandé aux mamans de mes amis, elles ne m’ont pas répondu. Sauf une. Mais je ne l’ai pas crue. Elle m’a dit que maman avait fait quelque chose de mal et que les méchants l’ont punie pour ça. Ce n’est pas vrai ! Maman n’a rien fait de mal ! Mais elle n’a pas voulu m’écouter et personne n’a voulu me garder. J’étais tout seul…
Je ne sais pas depuis combien de temps je marche. Je ne vais pas sur les routes. Je reste dans les forêts quand je le peux. Je passe dans les villes et villages quand je n’ai pas le choix. J’étais tellement occupé à chercher à manger, à fuir les méchants et les animaux qui m’attaquaient, et même à ne pas avoir froid, que je crois avoir oublié plein de choses. Mais j’ai aussi maintenant très, très peur des gens. Il y en a qui m’ont chassé avec des cailloux. D’autres ont fait de gros bruits avec des bâtons comme les méchants qui sont venus quand j’étais avec maman. J’ai mal partout à cause de tout ça et parce que je suis beaucoup tombé. J’ai très mal au ventre parce que j’ai faim, mais parfois j’arrive à l’oublier un peu. Là où j’ai le plus mal, c'est à la tête. A mon œil. Je me suis beaucoup cogné après que j’ai eu mal la première fois…
Je ne sais pas quoi faire…
Je suis fatigué…
Je crois que je vais rester un peu ici…
26 janvier 1930 : Naissance de Dominique
1ier septembre 1939 : Début de la Seconde Guerre mondiale
7 juillet 1941 : Décès de Jean-Claude Moreau en tant que soldat pendant la guerre
14 avril 1942 : Meurtre de Françoise Moreau par des Allemands la suspectant de cacher des alliers ou des juifs
23 février 1944 : Blessure à l’oeil qui réduit sa vision à droite
29 octobre 1946 : Arrivée à Aillianville
Pseudo : Ryne
Âge : 29 ans
Comment nous as-tu trouvé ? : héhé, c'est un secret !
Autre : Amusez-vous bien !
(c) Forum Double destinée